nicolas leroy

Jour 13 – Angkor, troisième jour

09 septembre 2006

Aujourd’hui, c’est notre dernière journée à Angkor, et nous avons envie de sortir des sentiers battus. Nous louons le tuk-tuk de Pheap pour la journée. Rencontré par hasard dans Siem Reap, il nous propose de sortir un peu de la ville, pour découvrir les villages de pêcheurs et le grand lac qui servait de réservoir à la ville d’Angkor. Aux abords d’un village, nous gravissons une colline qui donne un point du vue à 360 degrés sur la plaine environnante…

Nous revenons ensuite dans le parc d’Angkor. Nous visitons le Phnom Bakeng, bâti sur une colline naturelle, qui offre une vue splendide sur les environs d’Angkor, en particulier sur Angkor Wat. Nous retournons à Ta Prohm, qui nous avait émerveillé la veille…

… puis à Angkor Wat. Nous longeons l’enceinte extérieure, prenons une porte secondaire pour nous promener entre l’enceinte et la rivière qui entoure le temple. Après avoir fait le tour, nous re-rentrons par la porte arrière. Ce petit parcours permet d’éviter le flot de touristes, et de contempler le temple avec un esprit plus serein, de manière plus contemplative…

Pheap est très sympathique, et nous apprend pas mal de choses sur le système cambodgien. Son premier métier était tailleur de pierre ; il travaillait pour un bijoutier qui ne le ne payait pas suffisamment. Il a donc attendu de faire des économies et s’acheter un tuk-tuk, pour travailler avec les touristes.

Le chauffeur de tuk-tuk est indépendant, contrairement au chauffeur de taxi qui adhère à une association. Cette indépendance a des inconvénients : le chauffeur de tuk-tuk n’a pas le droit, par exemple, d’aller chercher des clients à l’aéroport. Les taxis ont le monopole.

Lorsqu’un taxi prend des touristes à l’aéroport, il leur propose un hôtel. S’ils acceptent (et ils acceptent, voire notre expérience), le taxi prendra alors 40% du prix de la chambre comme commission. Cela explique que notre taxi n’a pas voulu nous emmener à la guesthouse que nous voulions, prétextant qu’elle était pleine ; nous rencontrerons le soir à l’aéroport un couple de français qui a passé 8 jours dans cette guesthouse, qui était presque vide.

Pheap nous ramène à l’hôtel pour prendre nos sacs, avant de nous emmener à l’aéroport. Il nous explique qu’il ne peut nous arrêter devant l’hôtel, et nous demande de ne pas dire à l’hôtel que nous prenons un tuk-tuk pour l’aéroport ; sinon “they will hit me”… Nous n’en saurons pas plus, mais nous l’écoutons ; nous subissons un forcing important à l’hôtel pour nous faire prendre un taxi…


Plus de photos dans l'album Cambodia - Angkor (4/4)

Après un dernier détour par le Mebong Occidental, nous arrivons à l’aéroport pour prendre l’avion de 19 h pour Bangkok. Arrivés à Bangkok, nous décidons de voir s’il est possible de nous rendre, de nuit, à notre prochaine destination : Ko Chang, la deuxième île de Thaïlande par sa taille.

Nous prenons un bus de ville, de l’aéroport à l’Eastern Bus Station, ce qui nous permet un premier contact avec Bangkok ; nous saisissons très rapidement les contrastes d’une telle cité : gratte-ciels en verre, maisons en bois sur pilotis, autoroutes suspendues, ruelles étroites, sky-train ultra-moderne, tuk-tuk pour se déplacer dans la circulation…

Un bus part à 22 h pour Trat, la ville la plus proche de Ko Chang et le port de départ pour les ferrys. Nous arrivons à 3 h du matin, et prenons un tuk-tuk pour nous rendre à l’embarcadère des ferrys. La course nous coûtera 100 bahts non négociables.

Arrivé à l’embarcadère, le chauffeur du tuk-tuk réveille la patronne de la boutique qui vend les billets. Le premier ferry est à 6h30 ; nous dormons au bord de la mer dans des hamacs…

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