nicolas leroy

Jour 02 : Les environs d’Ubud

30 septembre 2006

Après une bonne nuit afin de nous remettre du décalage horaire, nous nous levons et prenons un petit déjeuner occidentalisé sur la terrasse : toasts grillés et beurrés, oeuf au plat, épices locales et une délicieuse assiette de fruits frais: bananes, ananas et papayes.

Nous engageons la conversation avec la personne qui nous sert le petit-déjeuner; comme nous voulons rester la journée à Ubud, il nous conseille de prendre un taxi pour visiter les alentours. Aussitôt dit, aussitôt fait: il nous appelle un taxi pour la journée. Nous nous mettons d’accord sur le parcours, et négocions le prix.

Pour commencer cette excursion d’une journée, nous prenons la direction du nord et découvrons nos premières rizières. Notre chauffeur est assez sympatique et nous donne des informations intéressantes: chaque champ de riz est protégé par un autel en hommage au dieu du riz, il y a environ 3 récoltes de riz par an, ce qui nous permet de voir les différentes étapes de la culture du riz : de la plantation jusqu’à la récolte.

Nous continuons vers le nord, et nous arrêtons pour visiter le Gunung Kawi, notre premier temple (il sera suivi par beaucoup d’autres…). Etape indispensable avant de pénétrer dans l’enceinte du temple: acheter un sarong et un sash. Le sarong est une pièce de tissu portée par les hommes et les femmes, et qui donne l’impression d’avoir une longue jupe; le sash étant la ceinture pour maintenir le sarong. Le port du sarong est normalement obligatoire pour entrer dans un temple, même si, de manière courante, un pantalon long peut suffire.

Le Gunung Kawi est un temple qui date du XIème siècle, encaissé au fond d’une étroite vallée. Il est accessible par un énorme escalier à descendre – bordé de rizières en terrasses. Pour ma première expérience du port du sarong, l’escalier n’est certes pas idéal, mais en prenant notre temps, nous arrivons bientôt dans le fond de vallée.

Pour pénétrer dans le temple, nous devons faire une offrande (en clair, quelques billets): c’est une pratique courante que nous retrouverons dans la plupart des temples balinais.

Ce temple est très grand et beaucoup de zones sont directement taillées dans la roche, c’est le seul que nous avons vu de ce type

Dans ce temple nous sommes confrontés à une pratique que nous retrouverons de partout : Pour y accéder il faut payer un droit d’entrée fixe ou “donner” une offrande.

Le temple en lui-même est un lieu pour se retrouver, manger, prier. De nombreuses femmes apportent des offrandes très élaborées qu’elles reprennent le soir pour les partager en famille

Les offrandes sont constitués de fruits, fleurs, riz soufflées, canard ou poulet. Les composants sont harmonieusements disposés et riches en couleurs

Le deuxième temple que nous visitons – à qq kms de là – est très différent : plus récednt, une structure rectangulaire et symétrique. Des bassins où les balinais viennent faire leurs ablutions et se purifier. On ressent toutefois beaucoup de joie, voir même un peu de jeu lors des bains.

Le guide (Mahdi) nous emmène ensuite à une plantation où sont cultivées des épices et fruits balinais ainsi que des espèces importées : café, cacao rouge, vert, vanille… Nous goûtons le chocolat local mais il est difficile de l’apprécier cars ils utilisent de l’eau et non du lait. Il le mélange éventuellement avec du café ou de la cannelle. Nous goutons aussi d’autres fruits locaux : des salaks ou fruit skin et des fruits de la passion jaunes. Les salaks ont un gout de pomme acide et sont entourés d’une peau brune couverte d’écailles.

Nous faisons ensuite un détour par Kintamani pour avoir une vue sur les volcans. L’endroit est réellement une arnaque à touristes : 10 000 roupies pour avoir une vue sur le volcan et le lac dans la caldeira… mais quel vue !

On distingue le cône avec des cendres blanches et le rouge de la lave en fusion ; la dernière coulée noire de l’éruption de 1965 ; le lac de la caldeira. Notre guide nous déconseille d’aller aux abords du lac car les habitants sont désagréables et n’enterrent pas leur mort mais les laisses là ou ils sont morts en les recouvrants de chaux.


Plus de photos dans l'album Bali - Les environs d'Ubud

La ballade se termine par un parcours dans les rizières en terrasses, réellement impressionnantes ; la route nous conduit dans de petits villages qui ont chacun une spécialité : à Mas la spécialité et le bois, mais les villages voisins sont spécialisé dans la sculpture de pierre. Si les sculpteurs ont du talent, le guide nous fait remarquer que la qualité du bois n’est malheureusement pas toujours très bonne.

Nous rentrons vers 16h à Ubud et profitons de la piscine. Nous avons demandé à notre guide de revenir le lendemain pour nous mener à notre prochaine destination.

Ubud est la capitale gastronomique de l’île et le soir, nous allons au café restaurant le plus hype du moment. Nous dégustons un poulet cuit dans une feuille de banane; de déliciux jus de fruits de bananes et citron vert; un mie goreng (fait avec des pâtes fraiches!) et une spécialité balinaise le black rice pudding à la saveur particulière. C’est un riz noir légérement sucré accompagné d’une délicieuse glace à la noit de coco et de crème légèrement salée.

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