nicolas leroy

Jour 03 – Puerto Madryn

21 novembre 2006

Lorsque nous nous réveillons, le bus file dans la pampa : pas de relief, un horizon à perte de vue, une végétation composée de petits arbustes. Par ci, par là, nous apercevons quelques signes de civilisation : des pylônes électriques qui alimentent on-ne-sait quelles maisons, des clôtures pour délimiter des parcelles à perte de vue, ici et là quelques vaches, chevaux ou moutons, a priori domestiqués mais qui côtoient des troupeaux – sauvages – de guanacos (sorte de lamas au corps fin, au pelage roux et blanc).

La monotonie du paysage est cassée par les quelques villes que nous traversons : Rio Colorados, San Antonio Oeste, Las Grudas, Sierra Grande… et enfin Puerto Madryn, au bord de l’Océan Atlantique.

Nous arrivons vers 13h, soit 1/2h de retard sur un trajet de 20 heures : pas mal du tout ! Nous avons repéré un petit hôtel à proximité de la gare – le Santa Rita. Les quelques centaines de mètres qui séparent la gare et l’hôtel nous donne une première image de Puerto Madryn. Les rues de la ville sont très larges mais complètement vides, la plupart des boutiques sont fermées – l’effet de la sieste dans doute. Bon point : il fait relativement chaud par rapport à ce que nous avions lu (18° ? 20° ?).

Par chance, il reste une seule chambre double disponible au Santa Rita. Le confort est spartiate, mais le tout – chambre, salle de bain commune – est très propre, et les propriétaires très accueillants. Nous leur demandons comment faire pour visiter la Péninsule de Valdés. S’il est possible de joindre une excursion organisée, l’option voiture nous permettrait d’avoir plus de liberté, mais est un peu chère à deux. James, un anglais qui loge dans le même hôtel, nous a entendu parler et nous propose de partager une voiture à trois.

Nous allons faire le tour des loueurs de voiture, et trouvons la meilleure option chez Budget : une assurance correcte, un forfait de 400km pour 202 pesos la journée. Coup de chance : lorsque le loueur nous présente la voiture, il ne trouve plus les clés ! Il nous propose donc une voiture plus grosse pour le même prix.

Nous ramenons la voiture à l’hôtel vers 20 heures, et la ville s’est complètement transformée : la circulation est devenue dense, toutes les boutiques sont ouvertes, les gens sont tous dans la rue. Le contraste est saisissant ! Nous terminons la journée en nous rendant au supermarché – il est 22h – pour préparer le pique-nique du lendemain.

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