nicolas leroy

Jour 13 – Parc Talampaya

21 novembre 2006

Ce matin, le temps est couvert et une légère pluie est en train de tomber. Nous reprenons la route et repassons à proximité d’Ischigualasto, sans doute impraticable aujourd’hui en raison de la pluie.

Talampaya est à environ 70km d’Ischigualasto. Si la météo semble de mauvaise augure, la magie s’opère quelques kilomètres avant l’entrée du parc : les nuages se déchirent pour faire place à un ciel bleu presque parfait.

Talampaya est en fait un énorme canyon de 60 km de long. Comme à Ischigualasto, on ne peut se promener librement dans le parc : il est nécessaire de faire appel à un guide et d’utiliser les navettes du parc. Autre moyen plus sympathique mais qui nous est impossible faisant partie d’un groupe : la découverte du parc en vélo, toujours accompagné par un guide. Mais dans ce cas, attention à la chaleur ! Nous prenons la navette de 9h, la première de la journée, et la chaleur est déjà pesante.

Après avoir parcouru une dizaine de kilomètres dans une plaine semi-désertique, nous arrivons à l’entrée du canyon, et faisons un premier arrêt. Contrairement à la veille où nous étions une douzaine de personnes, nous sommes le double aujourd’hui. Il est dès lors plus difficile d’apprécier la quiétude et la beauté de l’endroit.

Lors de ce premier arrêt, nous observons des pétroglyphes, signes gravés dans la pierre, représentant des scènes de chasse et de la vie courante ; Talampaya a été habité à partir de 640 avant J.C.

En m’écartant du groupe, j’aperçois un nandou entre les buissons. Cette sorte de petite autruche est courante en Argentine mais c’est le premier spécimen que nous voyons à l’état sauvage (le zoo de Mendoza en comprend un certain nombre). Mâle ou femelle ? En tout cas, la progéniture est là, avec une douzaine de petits !

Nous reprenons la route et pénétrons dans le canyon. Nous nous arrêtons dans un incongru jardin botanique qui présente les espèces de la région. Mais c’est surtout l’occasion de découvrir de près les falaises hautes de 150m du canyon. Nous nous rendons dans la Cheminée, une cavité creusée naturellement du haut en bas de la falaise où l’on teste un écho fantastique : la forme de la Cheminée fait raisonner 4 fois de suite les sons que l’on crie !

Plus loin, le canyon s’est ouvert d’un côté. De l’autre, l’érosion a formé une falaise surnommée la Cathédrale. Dernière étape : des formations rocheuses qui ressemblent à celles d’Ischigualasto, dont un impressionnant monolithe nommé le Moine.

Le retour se fait par le même chemin ce qui est décevant : le parc se révèle plus cher qu’Ischigualasto, pour une durée de visite moindre. Même si les paysages sont moins variés que Ischigualasto, on aurait aimé en voir plus.

Sur le retour vers San Juan, nous nous arrêtons manger dans une auberge, où nous dégustons de délicieux empaniadas, suivi d’un chivito, un rôti de chevreau. Peu avant San Juan, le vent s’est levé et la visibilité devient difficile à cause du sable qui vole. Une véritable tempête de sable qui va durer une demi-heure !

Plus de photos dans l'album Argentina - Talampaya National Park

Nous arrivons à San Juan en fin d’après-midi. Quelques heures à attendre avant de prendre notre bus pour Cordoba.

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